C’est sans hésitation que l’Eglise appelle à l’intégration des personnes immigrées présente sur le sol français et européen :
« Il faut également s’employer à découvrir les formes possibles d’une véritable intégration des immigrés légitimement accueillis dans le tissu social et culturel des diverses nations européennes. Cela exige que l’on ne cède pas à l’indifférence à l’égard des valeurs humaines universelles et que l’on soit attentif à sauvegarder le patrimoine culturel propre à chaque nation. Une convivialité pacifique et un échange des richesses intérieures réciproques rendront possible l’édification d’une Europe qui sache être la maison commune, où chacun puisse être accueilli, où nul ne fasse l’objet de discrimination, où tous soient traités et vivent de façon responsable comme membres d’une seule grande famille. » Jean-Paul II, EE 102
Dites, si c’était vrai ! Si c’était vrai ce qu’ils racontent dans les Evangiles !
C’est pour cela qu’on a fait la messe,
et c’est pour ça qu’on a fait les adorations au « Saint Sacrement »,
et c’est pour ça qu’on a fait des « processions de Fête-Dieu »
et c’est pour ça qu’on s’agenouille devant l’hostie consacrée…
Et pourquoi les évangiles racontent-ils aussi que
Ils disent « si vous faites du mal à un petit enfant c’est à MOI que vous le faites »,
C’est donc le même Christ qui est présent !
Ils disent aussi :
« j’étais nu et vous m’avez habillé »
« j’avais faim et vous m’avez nourri »
« j’étais prisonnier et vous m’avez visité »
« j’étais étranger et vous m’avez accueilli »…
Et ils insistent les évangiles !
Alors qu’ils nous ont dit trois fois que
Et on ne parle pas des actes des apôtres et des lettres de Paul, Pierre ou Jacques !
Et si on en tirait les conséquences logiques, si on voulait suivre l’Evangile à la lettre, surtout la
Certains saints nous ont pourtant avertis ! Ils nous ont alertés quand ils se sont agenouillés devant des pauvres. Ils disaient, en frappant à une porte, avec un pauvre sur les épaules « ouvrez la porte à Jésus Christ »,
L’Eglise nous a pourtant montré la voie quand elle nous a donné à méditer lors du Jubilé de l’année sainte en 2000 une affiche. Souvenez-vous ! L’affiche montrait une porte qui s’ouvrait sur une foule immense et disait : « ouvrez votre porte à Jésus-Christ ». La porte grande ouverte, on ne voyait ni
Si c’était vrai tout cela, on devrait faire attention à toutes les autres conséquences !
Les autres conséquences, c’est que
Présent non seulement quand j’ai mangé le corps et bu le sang
du Pain (le pain quotidien aussi !) et que je deviens membre à part entière du corps
Présent, à condition que j’accepte de LE reconnaître présent, non seulement dans l’eucharistie mais aussi dans l’enfant, dans le pauvre, et dans l’étranger ! dans l’autre quoi ! Et là, c’est plus difficile que de le reconnaître présent dans l’eucharistie ! C’est normal, c’est difficile d’être chrétien !
Ce qui veut dire que si je ne le reconnais pas, je ne peux pas faire partie du corps
Là, ça devient sérieux et inquiétant !
Et ça va encore plus loin ! « celui qui dit : j’aime Dieu mais je n’aime pas mon frère est un menteur ! »
Toute ma vie change ! Et si je le reconnais, il me reconnaîtra !
Je vais être obligé, si je veux me déclarer « chrétien », d’appliquer ce que disent les évangiles !
Si c’est vrai tout cela, mon engagement dans la vie de tous les jours doit en tenir compte !
Heureusement que l’on reste bien souvent debout devant l’eucharistie, parce que je nous vois mal être obligés de nous agenouiller devant un enfant, un pauvre ou un étranger !
Et dire que si tout cela est vrai, je vais être obligé de regarder à deux fois quel
A moins que je ne veuille pas être chrétien ou que je ne veuille pas le rester! Et là c’est plus facile et moins dérangeant ! Aimer est la loi la plus exigeante, parce qu’elle demande tous les jours et tous les instants à être prouvée et même éprouvée !
Si tout cela était vrai, on pourrait appeler cela l’incarnation,
Et on pourrait appeler cela Noël !
Si c’est vrai tout cela, alors je peux crier ma joie, et la faire entendre pour la partager !
Bravo pour ce texte de Jean PAul II bien trop peu connu.
A méditer.