Centre Diocésain Pape François

Regroupant les services administratifs et pastoraux du diocèse, le Centre diocésain Pape François a pris place dans les locaux rénovés de l’ancien couvent du Saint-Cœur de Marie à Gap

Cette restauration a permis d’ouvrir le parc au public, et d’en faire un lieu agréable pour la promenade des familles et des riverains. C’est aussi un lieu de passage qui relie rapidement le boulevard Pierre et Marie Curie, et la patinoire, à la place Ladoucette et à l’église Saint-André-les-Cordeliers.

Plusieurs salles aménagées

Quatre belles salles ont pu être aménagées pour organiser des conférences ou des réunions.
Ces salles peuvent être mises à disposition pour des organismes extérieurs moyennant une participation aux frais.

L’hémicycle

D’une capacité de 150 places, il peut accueillir des conférences ou des projections.

Equipements :

  • Projecteur
  • Micros
  • wifi

Il est accessible par ascenseur (accès handicapé) et dispose de toilettes à proximité.

Salle Laurens 1 & 2

Elles peuvent accueillir jusqu’à 60 personnes assises.

Equipements :

  • Projecteur
  • Micros
  • wifi

Salle en rez-de-chaussée, facilement accessible (accès handicapé) et disposant d’un accès sur le parc diocésain. Une machine à café (payant) est à disposition dans le hall d’entrée.
Toilettes et évier à l’étage également.

Salle Laurens 3

Elle peut accueillir 14 personnes assises.

Equipements :

  • Ecran
  • Wifi

Salle en rez-de-chaussée, facilement accessible (accès handicapé) et disposant d’un accès sur le parc diocésain. Une machine à café (payant) est à disposition dans le hall d’entrée.
Toilettes et évier à l’étage également.

Bon à savoir : Sur demande, les salles Laurens 1 & 2 et Laurens 3 peuvent être rassemblées pour former une unique grande salle.

Il est également possible de séparer les 3 salles pour en faire 3 petites salles.

Salle Saint François

Elle peut accueillir 50 personnes .

Cette salle ne dispose pas d’équipements informatiques. En rez-de-chaussée, elle est facilement accessible (accès handicapé) et donne sur une petite cours tranquille. Des toilettes sont situées à proximité et la salle dispose d’un petit local pour stocker.

Vous souhaitez réserver une salle, avoir plus de renseignements ? N’hésitez pas à contacter la maîtresse de maison au 04 92 40 02 94 (lundi, mardi et jeudi matin) ou par mail maison.diocesaine@diocesedegap.com

La Cathédrale de Gap

À l’initiative de l’évêque de Gap, Mgr Bernadou, elle est construite entre 1866 et 1904 dans le style néo-gothique en vogue à cette période, par l’architecte Charles Laisné en remplacement d’une ancienne cathédrale médiévale qui tombait en ruine.

Consacrée le  par l’évêque Mgr Berthet, elle est classée monument historique depuis 1906. L’architecte confie la réalisation de la verrière du chœur au peintre-verrier Émile Hirsch ; la mosaïque est réalisée par Giandomenico Facchina.

Elle est placée sous le vocable de Notre-Dame de l’Assomption. Sa dédicace renvoie aussi à saint Arnoux (ou Arnould), évêque de la cité au XI ème siècle et saint patron de la ville de Gap.

La Cathédrale d’Embrun

Elle a été le siège d’un archevêché stratégique pendant six siècles : celui d’un très grand diocèse et sur la voie principale du difficile franchissement du massif alpin. Elle était donc une étape ombilicale de contact avec le patriarche catholique, la papauté romaine. Elle était nommée Notre-Dame-des-Rois. Cet édifice a été classé monument historique par la liste de 1840.

Embrun est l’ancienne Eburodunum, elle a eu une position importante sur la route qui reliait l’Italie à l’Espagne par le col du Montgenèvre. Capitale des Caturiges, elle devient une civitas sous Néron, puis la métropole de la province romaine des Alpes-Maritimes.

Saint Marcellin y fonde un évêché en 365 qui est resté la métropole de la province ecclésiastique des Alpes-Maritimes jusqu’à la Révolution française (1789). Les archevêques sont princes d’Embrun depuis le XIII siècle.

La Collégiale de Briançon

La collégiale Notre-Dame-et-Saint-Nicolas de Briançon est une ancienne collégiale devenue l’église paroissiale Notre-Dame-et-Saint-Nicolas.

Une première église datant du xve siècle fut détruite en 1692 lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg. Vauban, chargé de la reconstruction des fortifications, envoya lui-même les plans d’une nouvelle église ainsi qu’il résulte d’une lettre du  adressée au consul de Briançon2.

La construction de l’église qui débuta en 1705 connut quelques vicissitudes : en effet l’architecte, un protégé de Vauban, disparut en emportant les plans mais aussi après avoir touché une forte avance sur le prix. Les consuls mirent en demeure Vauban d’exécuter les travaux. L’architecte ayant été retrouvé, construisit l’église sous la surveillance de Vauban en personne. L’église fut achevée en 1718 et consacrée en 1726.

Depuis 2017, la collégiale fait l’objet d’un programme de restauration prévu sur vingt ans.

L’Abbaye Notre Dame de Miséricorde à Rosans

« La construction d’un monastère n’est-elle pas, dans un monde qui perd ses raisons d’espérer, l’affirmation sereine de l’existence de Dieu et de sa transcendance, dont les moniales sont, telle la lampe devant le tabernacle, les témoins silencieux ? « 
Mgr Georges Lagrange, bénédiction de l’église du monastère, 26 mars 1995

Histoire

L’abbaye est une fondation de l’abbaye bénédictine Notre-Dame de Fidélité à Jouques en Provence, elle-même issue de l’abbaye Saint-Louis du Temple à Limon, dont l’origine remonte à la fondation d’un monastère de Bénédictines du Saint-Sacrement à Paris, au lendemain de la Révolution.

Aux six moniales fondatrices qui s’installent en 1991 dans les bâtiments d’une ferme située au lieu-dit « Baudon » (nom utilisé dans la région pour signifier « Benoît »), s’ajoutent au fil des ans d’autres moniales venues de Jouques. A partir de 1998 s’ouvre le noviciat. La communauté  de Rosans compte aujourd’hui vingt-sept moniales.

Dès 1992 la construction du monastère et celle de l’église, à partir d’une grange en pierre, suscitent un grand élan de foi et de générosité, non seulement parmi les proches du monastère, mais aussi de la part d’amis connus ou inconnus, désireux d’apporter leur pierre à cette édification. Aujourd’hui encore, la générosité des bienfaiteurs aide à poursuivre les travaux d’aménagement nécessaires et permet d’envisager de nouveaux projets, telle la construction d’un atelier les artisanats.

Quelques dates :

  • 1816 : Fondation du Prieuré des Bénédictines du Saint Sacrement à Paris par la Princesse Louise Adélaïde de Bourbon Condé
  • 1932 : Erection en abbaye du Prieuré qui a rejoint l’Ordre bénédictin
  • 1951 : Transfert de la communauté à Limon, dans l’abbaye construite après la guerre
  • 1967 : Fondation du prieuré Notre-Dame de Fidélité à Jouques en Provence
  • 1981 : Erection du prieuré de Jouques en abbaye
  • 30 juin 1991 : Fondation du prieuré Notre-Dame de Miséricorde à Rosans
  • 9 juin 1992 : Bénédiction des fondations du monastère de Rosans
  • 23 septembre 2002 : Erection du prieuré en abbaye. Mère Françoise Mathieu, élue prieure conventuelle en 2000, devient abbesse.
  • 27 juin 2003 : Bénédiction abbatiale par Mgr Panafieu, alors archevêque de Marseille.
  • 9 septembre 2005 : Dédicace de l’église abbatiale par le Cardinal Panafieu, entouré de Mgr di Falco, évêque de Gap et de Mgr N’Koué, évêque de Natitingou au Bénin, où l’abbaye de Jouques va établir un mois plus tard une nouvelle fondation.

L’Abbaye de Boscodon

  • Guillaume de Montmirail est propriétaire d’un domaine entre Infernet, Durance et Barnafret. Sans descendance masculine, il fait donation d’une partie de ce domaine en 1132 à un groupe de moines « voulant servir Dieu ». Il renouvellera cette donation 10 ans plus tard en 1142 à un groupe de moines « voulant servir Dieu selon la règle de Chalais ».
  • Guigues de Revel : venu de Chalais, Guigues de Revel installe la communauté et construit abbatiale et bâtiments monastiques. Le développement est assez rapide grâce à l’exploitation de la forêt dès les années 1190 et l’élevage ovin sur la grande draye provençale qui relie Queyras et plaine de la Crau. Boscodon essaime vers Prads (1170) et Valbonne(1199). La donation de Lure (1160) permet le développement vers la Provence (Clausonne, Clairecombe, Pierredon). Après l’échec de son affiliation avec Bonnevaux (Cîteaux), la maison-mère, Chalais,  disparaît rapidement pour ne laisser, après sa dissolution en 1303, que Boscodon, Clausonne et Pierredon. Boscodon jouit alors d’une bonne réputation tant sur le plan spirituel qu’économique malgré quelques heurts avec ses proches voisins. Malheureusement, deux incendies provoqués l’un par les routiers provençaux en 1365 et l’autre par Raymond de Turenne en 1392 vont la détruire entièrement. Les moines se réfugient à Embrun dans la maison qu’ils viennent d’acheter.

Sanctuaire Notre Dame du Laus

Benoîte Rencurel, messagère de la réconciliation

1647 : Benoîte Rencurel voit le jour à Saint-Etienne d’Avançon au sein d’une modeste famille. Contemporaine du roi Louis XIV, elle va vivre une époque troublée par les tensions politiques, sociales et religieuses.

Après la mort de son père en 1654, elle se voit contrainte de travailler comme bergère. Avant de commencer à parcourir les montagnes avec ses troupeaux, elle demande à sa mère un chapelet. Ne sachant ni lire ni écrire, elle prie à longueur de journées et devient ainsi une vraie contemplative.

Simple et pleine de vie, elle est proche des gens de son village et n’hésite pas à donner sa nourriture aux enfants plus pauvres qu’elle.

1664 : début d’une longue relation

Mai 1664 : après avoir entendu une homélie de son curé, Benoîte ressent le profond désir de rencontrer la Mère de miséricorde.
Peu après, saint Maurice lui apparaît et lui annonce que son vœu sera exaucé.

À partir du lendemain, une « belle dame » lui apparaît quotidiennement pendant quatre mois au Vallon des fours, à proximité de Saint-Etienne.
Pour la préparer à sa future mission, elle lui apporte une éducation intensive qui transforme son comportement et sa vie spirituelle.

Le 29 août, la belle dame révèle son identité : « Je suis Dame Marie, la Mère de mon très cher Fils. »

Fin septembre, après un mois d’absence, Marie se manifeste à nouveau, mais de l’autre côté de la vallée, à Pindreau :
« Allez au Laus, vous y trouverez une chapelle d’où s’exhaleront de bonnes odeurs, et là très souvent vous me parlerez ».