3. Ce que l’Église a à dire sur les sujets au cœur de la campagne présidentielle 2012 en France
3.4. Au sujet de l’économie
3.4.1. Le développement humain authentique ne saurait être exclusivement économique !
3.4.2. La juste propriété privée
3.4.3. La promotion des entreprises par l’État
3.4.4. Le profit ne peut pas être le seul but de l’entreprise
3.4.5. L’État a le devoir d’intervenir et de protéger certains secteurs d’activités au sein du marché économique
3.4.6. L’État providence et ses limites
3.4.7. Le surdéveloppement et la surconsommation (voir article précédent)
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3.4.8. Le libre échange au niveau international
De la même façon, l’Église n’hésite pas à remettre en cause le bien-fondé du libéralisme économique au niveau international, notamment dans les échanges entre économies développées et sous-développées :
« La règle de libre échange ne peut plus – à elle seule – régir les relations internationales. Ses avantages sont certes évidents quand les partenaires ne se trouvent pas en conditions trop inégales de puissance économique : elle est un stimulant au progrès et récompense l’effort. C’est pourquoi les pays industriellement développés y voient une loi de justice. Il n’en est plus de même quand les conditions deviennent trop inégales de pays à pays : les prix qui se forment « librement » sur le marché peuvent entraîner des résultats iniques. Il faut le reconnaître : c’est le principe fondamental du libéralisme comme règle des échanges commerciaux qui est ici mis en question. » Paul VI, encyclique Populorum Progressio, 58
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Pour aller plus loin
– Élections 2012 : Éléments de discernement (table des matières et accès au contenu au fur et à mesure de sa mise en ligne)
– Vidéo : Mgr Jean-Michel di Falco Léandri parle des échéances électorales
– Élections : un vote pour quelle société ? Déclaration du conseil permanent de la conférence des évêques de France au sujet des élections présidentielles et législatives de 2012