Chaque année, le premier dimanche qui suit le 1er mai rassemble au Couvent de
Les Surs de Gap ont voulu faire profiter leurs amis de cette rencontre extraordinaire. Au lieu d’un enseignement reprenant tel ou tel aspect du Charisme fondateur, les Surs de différents coins de la planète ont dit simplement comment, en chacune de leur réalité de vie, ce Chemin prend corps dans des actions spécifiques. La façon de travailler dans un Collège ou un Hôpital au Mexique n’a rien à voir, en apparence, avec l’action menée près des indiens, au Mexique même ou en Amazonie, ni du travail dans les favelas, à la périphérie des grandes villes du Brésil. Elle n’a rien à voir avec la situation des Surs au sein du peuple de l’Inde où les chrétiens (2% de la population) sont plongés dans un monde multireligieux à majorité hindoue et où cohabitent musulmans, bouddhistes, sikhs, taoïstes et païens, les uns et les autres encore séparés sociologiquement par le système des castes. Quoi de commun entre la présence d’une communauté missionnaire, à Toulouse, dans le quartier « chaud » du Mirail et la présence en brousse africaine près de populations et de jeunes en proie à l’angoisse du SIDA ? Et pourtant : c’est bien la même foi en Dieu, Providence des humbles, qui anime chaque Sur, c’est bien le même Charisme Fondateur qui porte chacune, là où elle est, à enseigner, à soigner, à éduquer, à consoler, à aimer ses frères et surs en Humanité.
Tous les participants ont communié à l’offrande et à la prière au cours de l’Eucharistie qui a clôturé cette matinée radieuse. Les agapes ont permis les échanges. Des chants aux accents et aux sonorités différentes ont donné leur note originale à ce moment important de convivialité.
L’après-midi, prévue depuis de longs mois, donnait à cet ensemble une note grave, juste et profonde. La troupe théâtrale « Le Rideau Bleu » avait préparé la mise en scène de la vie du Bienheureux Jean-Martin MOYË, Fondateur des Surs de
La force de l’Evangile vécu dans
Soeur Christiane, supérieure