Pour un peu de prière et de culture, voici l’hymne chantée aux Vêpres du jour de l’Épiphanie.
Hymne
de l’office des Vêpres
du jour de l’Épiphanie
Cette hymne est extraite d’un poème de Caelius Sedulius écrit dans la première moitié du Ve siècle.
Ce poème est composé de vingt-deux strophes composées dans l’ordre alphabétique : A, Beatus, Castae, Domus, Enixa, Foeno, Gaudet, Hostis, Ibant…
L’hymne pour l’Épiphanie ne comprend qu’une partie de ces vingt-deux strophes.
1. Hostis Heródes ímpie,
Christum veníre quid times? Non éripit mortália qui regna dat cæléstia.
2. Ibant magi, qua vénerant
3. Lavácra puri gúrgitis
4. Novum genus poténtiæ:
5. Iesu, tibi sit glória,
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1. Hérode, cruel ennemi,
pourquoi crains-tu la venue du Christ ? Il n’enlève pas les royaumes de la terre, lui qui donne de régner au ciel.
2. Les mages marchaient en suivant l’étoile
3. L’Agneau du ciel a touché
4. Nouveau signe de puissance :
5. Toute gloire à toi, |
1517-2017
Les 500 ans de la réforme protestante


Puisque 2017 célèbre les 500 ans de la réforme protestante, voici cette même hymne latine telle que traduite en allemand en 1541 par Martin Luther lui-même et publiée dans le Geistliche Lieder zu Wittemberg, Anno 1543, et telle que traduite en anglais et présente dans le livre de prière des anglicans en 1689.
Traduction de Martin Luther (page 14)
1. Was fürcht’st du, Feind Herodes, sehr,
2. Dem Stern die Weisen folgen nach,
3. Die Tauf’ im Jordan an sich nahm
4. Ein Wunderwerk da neu geschah;
5. Lob, Ehr’ und Dank fei dir gesagt, |
1. How vain the cruel Herod’s fear,
2. The eastern sages saw from far
3. Within the Jordan’s sacred flood
4. And oh, what miracle divine,
5. All glory, Jesus, be to thee |