Le diocèse de Gap a organisé son premier séminaire de rentrée les 9 et 10 septembre pour les prêtres, diacres, salariés et bénévoles en situation de responsabilité du diocèse, au sanctuaire Notre-Dame de La Salette. Ce premier rendez-vous diocésain de ce genre avait pour thème le travail collaboratif : un sujet hautement important compte-tenu des cultures différentes des acteurs principaux du diocèse et des aspirations fortes exprimées par un grand nombre pour améliorer la prise de décision et le fonctionnement du diocèse.
Un consultant extérieur est intervenu pour préparer et animer les travaux sur deux jours qui ont rassemblé 45 participants.
Pour introduire le séminaire, Mgr Xavier Malle a d’abord exposé sa vision des points d’appui et de fragilité du diocèse. À partir de ce cadre, des groupes de travail constitués en grandes activités du diocèse ont pu alimenter leurs réflexions et propositions. Chaque groupe a travaillé en trois temps : un état des lieux des forces et faiblesses du travail collaboratif, une proposition de mode de fonctionnement à atteindre et des propositions d’actions concrètes pour améliorer le travail de tous.
Les actions proposées, qu’elles soient au niveau de la collaboration interservices, ou au niveau supérieur aux services, sont aujourd’hui en cours de réflexion et de validation pour une mise en application.
Au-delà de cet objectif, ce séminaire a permis aux différents participants de mieux se connaître, de mieux comprendre les enjeux de chaque activité du diocèse, et aussi de prendre conscience de la nécessité de travailler ensemble à la fois sur les méthodes de travail mais aussi sur l’organisation interne afin d’être collectivement plus efficace.
Si l’intensité de ces deux journées et la méthode ont pu surprendre, l’intérêt et l’investissement de chacun pour les travaux demandés ont été remarquables.
Notre-Dame de La Salette, à qui a été confié ce séminaire, a ainsi su prendre le meilleur de chacun pour qu’il contribue pleinement à l’intérêt général, l’annonce de la Bonne Nouvelle, c’est-à-dire « répandre sur tous les hommes, la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église » (document sur l’église dans le monde, Lumen Gentium, §1)