Afin d’accompagner cette troisième semaine de l’Avent, votre diocèse vous propose de découvrir la prière du recteur du sanctuaire Notre-Dame du Laus et de son équipe pastorale.

Prenez ce temps de prière pour vous, en famille ou entre amis.

Prière à écouter ci-contre en vidéo et/ou à télécharger : Prière du Sanctuaire Notre-Dame du Laus

Notre-Dame du Laus : haut lieu de réconciliation !

La troisième bougie

Nous éclairons aujourd’hui une troisième bougie. Elle rappelle la joie de David dont la lignée ne s’arrêtera pas : le Messie sera de la descendance de David, comme les anges l’annonceront dans la nuit de Noël. Cette troisième bougie est donc associée à la JOIE.

L’Eglise répand en effet une joie profonde car elle transmet La Bonne Nouvelle ; elle apporte aussi consolation et réconciliation à tous ceux qui en ont besoin.

L’Avent est un temps privilégié pour offrir et recevoir de la joie, profitons-en !

Pour cette troisième semaine de l’Avent, nous souhaitons vous offrir l’occasion d’écouter un chant offert par les Petits Chanteurs des Hautes-Alpes ainsi qu’un rebus à déchiffrer en famille :

REBUS du 3ème Dimanche de l’Avent

Située dans les Hautes-Alpes, Notre Dame du Laus est un sanctuaire marial accueillant chaque année environ 200000 pèlerins.

Benoîte Rencurel, messagère de la réconciliation

1664 : début d’une longue relation

Mai 1664 : après avoir entendu une homélie de son curé, Benoîte ressent le profond désir de rencontrer la Mère de miséricorde.
Peu après, saint Maurice lui apparaît et lui annonce que son vœu sera exaucé.

À partir du lendemain, une « belle dame » lui apparaît quotidiennement pendant quatre mois au Vallon des fours, à proximité de Saint-Etienne.
Pour la préparer à sa future mission, elle lui apporte une éducation intensive qui transforme son comportement et sa vie spirituelle.

Le 29 août, la belle dame révèle son identité : « Je suis Dame Marie, la Mère de mon très cher Fils. »

Fin septembre, après un mois d’absence, Marie se manifeste à nouveau, mais de l’autre côté de la vallée, à Pindreau :
« Allez au Laus, vous y trouverez une chapelle d’où s’exhaleront de bonnes odeurs, et là très souvent vous me parlerez ».

Un vallon choisi comme refuge pour tous

Le lendemain, Benoîte se rend au hameau du Laus tout proche et trouve la chapelle de Bon-Rencontre grâce aux parfums.
À l’intérieur, debout sur l’autel, Marie lui dévoile son projet :
« J’ai demandé ce lieu à mon Fils pour la conversion des pécheurs
et Il me l’a accordé ».

Elle confie à Benoîte la mission de faire construire une église
et une maison pour les prêtres afin qu’ils reçoivent et confessent les pèlerins.

Recouvrant la chapelle de Bon-Rencontre, l’église est édifiée entre 1666 et 1669. Le jour de sa bénédiction, Benoîte devient membre du tiers-ordre de saint Dominique, d’où le titre de « sœur Benoîte » qui lui sera donné.

Benoîte, témoin de la miséricorde pendant 54 ans d’apparitions

Dès le printemps 1665, les pèlerins affluent au Laus.
Ils seront environ 130 000 en 18 mois.

Benoîte remplit auprès d’eux son ministère d’accueil, de prière
et de pénitence. Ayant reçu le don de pouvoir lire dans les consciences, elle éclaire leur démarche de conversion et les envoie vers les prêtres émerveillés par la qualité des confessions.

Les guérisons et les conversions sont très nombreuses. Entièrement vouée à sa mission, Benoîte vient résider à plein temps au Laus en 1672.

Pendant 54 ans, Marie continue de lui apparaître pour la soutenir dans son apostolat et poursuivre son éducation.