LUDOVIC FRERE CURE D'EMBRUN

Ludovic Frère

Curé des paroisses de :

  • Saint Marcellin de l’Embrunais
  • Saint Dominique du Savinois

Chanoine du chapitre cathédral

Paroisse d’Embrun

1 place Auguste Thouard – 05200 Embrun – 04 92 43 00 54

 

Biographie

2023 : Nommé curé des paroisses Saint-Marcellin de l’Embrunais et Saint-Dominque du Savinois, avec mission de poursuivre le travail de recherche doctoral.

2022-2023 : Mission d’études à Rome (Saint-Louis-des-Français) et tuteur d’études au Séminaire Pontifical Français

2010-2022 :  Recteur du sanctuaire Notre-Dame du Laus et Membre du Conseil épiscopal

2017-2022 : Coordinateur de la cellule contre les abus sur mineurs. Coordinateur de la cellule de crise diocésaine. Membre de l’équipe diocésaine de vision pastorale

2010-2013 et 2013-2022 : Exorciste diocésain de Gap et Embrun

2013-2019 : Vicaire général du diocèse de Gap et Embrun

2010-2022 : Responsable diocésain de la formation au ministère et de la formation des jeunes prêtres

2007-2010 : Curé de la paroisse Saint-Roch de Gap (diocèse de Gap)

2004-2007 : Curé de la paroisse de Châtelaine-Genève (diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg)

2002-2004  : Vicaire de la paroisse Notre-Dame de Genève (diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg

Formations

2023 : Lancement d’un doctorat en théologie pastorale auprès de l’université pontificale du Latran (VA)

2000 : Licence de théologie biblique de l’université Miséricorde de Fribourg (CH). Mention Summa Cum Laude

1998-2000 : Études de théologie biblique à l’Université Miséricorde de Fribourg (CH)

1996-1998 : Études de théologie à l’Université Pontificale Grégorienne (VA)

1994-1996 : Études de théologie au Séminaire Saint-Sulpice d’Issy-les-Moulineaux (Paris)

1992-1993 : Classe préparatoire HEC au lycée Janson de Sally (Paris)

1992 : Baccalauréat de sciences physiques et mathématiques

Ministères

Ordonné diacre pour le diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg le 9 décembre 2001 à Genève.

Ordonné prêtre pour le diocèse de Lausanne-Genève-Fribourg le 9 mai 2002 à Genève.

Incardiné au diocèse de Gap et Embrun le 1er décembre 2009.

Nommé chanoine titulaire le 1er septembre 2013.

Bibliographie

Laissez-vous réconcilier, Les éditions du Laus, 2012, Coédition éditions de l’Emmanuel / éditions du Laus, 2014

Je n’ai pas le temps, Les éditions du Laus, 2013

Suivez le chemin du Laus : 450 citations des manuscrits du Laus, Les éditions du Laus, 2014

La tendresse de Dieu, Artège, 2015

La miséricorde face au terrorisme ? 1e édition : Les éditions du Laus, 2016 / 2e édition : Les éditions du Laus, 2017

Déconnexion-Reconnexion, une spiritualité chrétienne du numérique ?, Artège, 2017

Les Benoîtines, Les éditions du Laus, 2018

Vivre avec les anges, Les éditions du Laus, 2019

Éloge spirituel de la patience, Artège, 2020

Dieu que c’est beau !, Les éditions du Laus, 2021

Devise :

« Le Seigneur prendra plaisir à ton bonheur » (Deutéronome 30,9).

Portrait chinois :

Si j’étais un livre : « Et la lumière fut’ », de Jacques Lusseyran, car cet homme devenu aveugle lorsqu’il avait 8 ans témoigne de son ouverture à la vie par sa prise de conscience que la réalité est bien plus large que ce que nous en percevons ordinairement. Son récit est un appel à élargir le regard vers les réalités que l’œil ne peut voir ; c’est aussi ce que la foi nous invite à faire, comme un grand saut non pas dans le vide, mais dans l’Absolu, dans l’Amour de Dieu foisonnant de Vie. C’est pourquoi j’aimerais porter la même grande ouverture que ce livre.

Si j’étais un film : je serais une série télévisée, la série « The Chosen », une série récente qui présente, sous forme de fiction par-delà les récits évangéliques, la personne de Jésus venant choisir ses disciples (d’où le titre : « les choisis »). J’aime beaucoup comment l’humanité de Jésus est présentée, avec beaucoup de simplicité, sans jamais nier sa Divinité. Je trouve que ça aide à accueillir le grand mystère de Dieu qui a pris chair pour nous sauver ; je « m’identifie » donc à cette série, car c’est ce que j’espère vivre de tout cœur dans mon ministère : aider à la rencontre avec Dieu qui se fait si proche pour nous sauver et pour nous élever dans sa Gloire éternelle.

Si j’étais une saison : dans les Hautes-Alpes, je serais l’automne… notre département offre, me semble-t-il, l’un des plus beaux automnes qu’il soit possible de vivre, avec une formidable explosion de couleurs, éclairés par le ciel bleu haut-alpin ! Ce déploiement de couleurs me fait penser à la puissance créatrice de Dieu, qui aurait pu faire en sorte que toutes les feuilles prennent la même couleur, mais qui a voulu nous réjouir par une diversité formidable de formes et de couleurs.

Si j’étais un végétal : Je serais bien triste, car je ne gouterais pas tout l’amour que Père éternel a pour l’être humain, créé à son image et à sa ressemblance et sauvé dans son Fils ! Je me réjouis donc de ne pas être un végétal, mais s’il fallait m’identifier à l’un d’eux, je dirais le mimosa : non seulement parce que j’aime beaucoup son parfum, mais surtout parce qu’en fleurissant en plein hiver, il semble annoncer à toute la création que l’hiver n’est pas le point final : un nouveau printemps arrive. Selon moi, il est un beau signe d’espérance, et j’espère être un chrétien qui témoigne de l’espérance, même dans les hivers de la vie.

Si j’étais un animal : je serais également bien triste de ne pas pouvoir vivre avec le Seigneur l’Alliance d’amour qu’il a réservé à sa relation aux êtres humains ! Mais s’il fallait m’identifier à un animal, je pense que je serais un chat ; pas trop bruyant, observateur, pas extraverti mais apportant de l’apaisement ; c’est le type de « chat » que j’aimerais être…

Si j’étais une couleur : je serais le bleu, pour pouvoir être porté par la Vierge Marie.

Si j’étais une chanson : je serais un chant de louange, n’importe lequel, pourvu qu’il célèbre la grandeur de Dieu qui donne tout pour nous, jusqu’à son Fils sur la croix pour nous sauver du Mal et de la mort.

Si j’étais un plat : j’espère que je serais bien comestible et digeste ! J’ose dire : une hostie, parce que c’est ce que le prêtre est appelé à toujours plus devenir pour la communauté qui lui est confiée et pour le monde entier. Mais, pour rester dans le domaine purement culinaire, j’aimerais être un plat qui procure de la joie à tous… peut-être des frites ou un bon gâteau !