« Commémor’action » des personnes exilées mortes aux frontières

Implication de la délégation des Alpes du Sud pour la « commémor’action » des personnes exilées mortes aux frontières, chez nous à Briançon. Depuis 10 ans, cette journée mondiale est un appel des familles des victimes de la migration, pour agir face à ce drame des morts aux frontières.

Cette année, le Secours Catholique s’associe au réseau inter associatif, en soutien aux familles et pour continuer de dénoncer des politiques migratoires qui mettent en danger les personnes exilées. Le Secours Catholique, avec le Refuge Solidaire, Médecins du Monde, Tous Migrants, la Cimade 05, s’associent pour organiser 8 jours de mobilisation du samedi 3 au dimanche 11 février. Vous trouverez en pièce-jointes le programme ainsi que les visuels de cette mobilisation. 

Si vous le souhaitez, nous vous invitons à vous joindre à Coline Castelnau (animatrice Secours Catholique territoire nord) et Jean-Yves Montalais (bénévole Secours Catholique de Briançon), le mardi 6 février 17H30 à Briançon, pour une soirée hommage avec l’ensemble des associations.

Pour de plus amples informations et si vous souhaitez relayer dans vos réseaux : https://briancon-solidaire.org/

Par ailleurs, vous avez été nombreux à nous solliciter concernant l’adoption de la loi asile et immigration, examinée le jeudi 25 janvier par le Conseil Constitutionnel.

Pour mieux comprendre l’enjeux de cette nouvelle loi et répondre à vos éventuelles interrogations, un webinaire est proposé le vendredi 9 février, de 10h à 12h http://meet.google.com/ruu-pctz-aha organisé par l’équipe nationale « migrants » du Secours Catholique – Caritas France.

Nous souhaitons également vous partager un extrait du texte de Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc :

« L’hospitalité ne naît pas d’un sujet bienveillant, spontanément accueillant, généreux, prêt à mettre la main sur son cœur et à faire don de soi à autrui. Elle naît à la suite d’un mauvais rêve, au sortir d’une nuit agitée. Car elle est d’abord engendrée par un appel que l’on reçoit, qui disloque l’évidence de la journée, troue l’épaisseur confortable de la nuit et que l’on cherche à ne pas entendre en enfonçant la tête sous l’oreiller. L’hospitalité finira par naître de la volonté de réagir face à une intrusion ».

Fraternellement,

le Bureau du Secours Catholique des Alpes du Sud